Attention: Prochainement Nouveaux Radars En Suisse!
L’Office fédéral des Routes (OFROU) a confirmé dans la presse suisse l’acquisition de trois nouveaux radars, 2 fixes et un mobile, de toute dernière génération pour la modique somme de 1,8 millions de francs suisses.
Cette nouvelle génération de radar, appelé « Contrôle de Vitesse par Tronçon » (CVT), permet de vérifier la fluidité du trafic mais aussi d’éviter les excès de vitesse suivi de freinages intempestifs juste avant les radars fixes. Leur principe est de filmer les véhicules au début puis à la fin d’un tronçon, enregistrant les heures de passage et calculant la vitesse moyenne de chaque véhicule pour le trajet parcouru. Il pourra, le cas échéant, permettre aux polices cantonales de surveiller la fluidité du trafic, repérer les voitures volés ou les véhicules non munis de la vignette autoroutière (NDLR : pour nos amis hors Suisse, ce petit autocollant obligatoire pour la circulation sur les autoroutes suisses faisant office de taxe annuelle CHF 40.00).
Ces types de contrôle par tronçon sont déjà effectués dans plusieurs pays d’Europe comme, en autre, en Autriche, en Grande-Bretagne, en Italie et aux Pays-Bas. Le gouvernement français a, quant à lui, annoncé récemment son désir d’en acquérir très prochainement.
Après les premiers tests qui seront effectués courant de l’été 2010 afin d’obtenir la certification fédérale par l’Office fédéral de Métrologie (METRAS), les radars CVT seront installés afin de les tester en situation réelle, ceci dès la rentrée en septembre 2010, au plus tard en octobre. Le premier prendra ses quartiers sur un bout du tronçon autoroutier, 8 kilomètres sur l’A9, entre Aigle et Bex. Le second sera installé dans le tunnel d’Arisdorf, près de Bâle. Enfin, le modèle mobile se déplacera dans toute la Suisse. En cas de satisfaction, les premières amendes d’excès de vitesse pleuvront dès la fin de l’année, voir début 2011.
En d’évaluation positive des experts de l’OFROU, ce système pourrait se généraliser sur tout le territoire suisse dès 2012. Le financement serait assuré par le gouvernement suisse qui prendrait en charge l’acquisition.