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Les 207 ex-concessionnaires qui s’étaient retrouvés indirectement dans la tempête de la débâcle du groupe se sont unis pour intenter des actions légales visant à recueillir une somme de quelques 750 millions de dollars en dommages et intérêts.

Pour rappel, les concessionnaires canadiens du constructeur américain General Motors avaient du cesser leurs activités commerciales en 2009 suite aux problèmes financiers rencontrés par le géant américain. Ils affirment que GM a violé les lois provinciales en les écartant du sauvetage organisé par les différents gouvernements. Le constructeur américain leur avait mentionné qu’il devait fermer des points de vente pour économiser de l’argent et que, s’ils refusaient de mettre fin à leurs activités, elle amorcerait des démarches pour se protéger de ses créanciers. Seulement 207 des 705 concessionnaires GM concernés s’étaient résignés à signer la lettre exigée par le manufacturier.

Le juge G.R. Strathy de la Cour supérieur de l’état d’Ontario a, après étude du dossier, autorisé la création du collectif des concessionnaires canadiens à poursuivre le géant américain.

L’affaire va probablement se régler devant les tribunaux canadiens puisque le porte-parole de GM s’est refusé à tout commentaire tant que l’affaire n’aura pas été jugée.