La Pontiac G8 Pourrait Renaître Sous Les Traits D’une Chevy
Pour nous, Européens, le marque Holden ne nous dit pas grand-chose. Pourtant, pour l’industrie australienne, il s’agit d’un des plus grands constructeurs d’automobiles du pays des kangourous, plus spécifiquement dans le sud. Il construit des voitures pour le commerce interne mais aussi destinées à l’exportation vers les Etats-Unis comme, en autre, la Commodore SS qui fut commercialisée en tant que Pontiac G8 ainsi que la future voiture de police, la Chevrolet Caprice.
Lorsque General Motors a décidé de cesser toutes activités de sa filiale Pontiac en 2009, l’effet domino de la mondialisation a été immédiat, stoppant du même coup les commandes et les importations de la G8. Cet effet a coûté alors plusieurs millions de dollars à Holden, mettant en péril la marque ainsi que des milliers d’emplois.
Après le succès remporté par la présentation de la future Chevrolet Caprice PPV, les américains ont toujours cru au retour de la G8 sur le sol des Etats-Unis. Des rumeurs font même preuve, actuellement, d’un grand optimisme puisque certains observateurs déclarent que cette berline pourrait être à nouveau commercialisée sous l’aile protectrice de Chevrolet.
Les rumeurs ont été renforcées dernièrement lorsque, lors du dernier salon de l’automobile de Los Angeles fin novembre 2010, un ingénieur de General Motors aurait déclaré à un magazine américain que des négociations étaient en cours, précisant que cela pourrait renforcer une certaine lacune dans le segment des berlines performantes comme la Pontiac G8 avait si bien occupé cette place. Une autre source anonyme de GM aurait même laissé sous entendre que les opérations d’exportation depuis l’Australie avaient déjà été finalisées et approuvées, seul l’obstacle restant étant la valeur élevée du dollar australien envers l’américain.
Du côté australien, le porte-parole du constructeur Holden, Monsieur Jonathan Rose, s’est avéré moins optimiste sur ce fait, précisant que l’attention de l’entreprise était concentrée actuellement et uniquement sur l’exportation vers l’Amérique du Nord de la future voiture des forces de l’ordre américaines, la Caprice.