Ford Lorgne Du Côté Des Océans
Ford s’est engagé dans une stratégie globale pour réduire la dépendance des pays importateur de pétrole envers les producteurs de l’or noir et de lutter ainsi en même temps contre les émissions à effets de serre.
Une équipe de scientifiques du constructeur est en charge de comprendre la pertinence des sources d’énergie renouvelables telles que les algues pour une éventuelle utilisation comme biocarburant.
Les prévisionnistes de l’industrie et les magazines à tendance écologique ont mis en évidence le fait que « les algues pourraient remplacer le pétrole » et qu’il s’agissait de l’une des technologies les plus innovantes en 2010.
Il semblerait que certaines espèces d’algues aient la capacité de convertir efficacement le dioxyde de carbone à l’huile, les glucides et autres constituants cellulaires grâce à la photosynthèse. De plus, les algues peuvent être facilement cultivées dans une grande variété d’environnement, y compris en eaux douces ou salées. L’autre avantage des algues est leur capacité de croître rapidement. Elle doublent en nombre tous les jours et peuvent être récoltées toute l’année si elles sont cultivées dans des conditions respectueuses de l’environnement contrôlé ou sous des climats convenables, à la différence du soja ou du maïs.
L’idée d’utiliser des algues comme biocarburant n’est pas nouvelle puisque ExxonMobil s’est déjà lancé dans l’aventure il y a maintenant une année et que d’autres producteurs de carburant emboîtent le pas.
La recherche a été reçu un bon coup d’accélérateur lorsque, durant le printemps 2010, la chambre des représentants a présenté le projet de loi américaine « Emplois verts 2010 » (HR 5142) afin d’encourager des crédits d’impôts pour les bio raffineries à base d’algues.
En résumé, non seulement les chercheurs chez Ford continuent leurs investigations dans la production de biocarburant à base d’algues mais étudient d’autres solutions possibles à court terme comme des biocarburants à base d’éthanol et de butanol.