Fiat Italie pourrait renoncer à la fermeture de son usine de Mirafiori et confier à son autre usine du Sud la production des deux futurs petits SUV Jeep mais pourrait perdre du même coup le siège mondial.

Alors que l'Italie pourrait perdre le siège mondial du groupe Fiat-Chrysler, le plein régime de production que vive la plupart des usines américaines Chrysler pourrait avoir une drôle incidence sur la péninsule italienne. Le groupe chercherait, selon des experts, des solutions rapides afin de produire plus d'unités et de répondre ainsi à la demande grandissante que le groupe connaît actuellement aux Etats-Unis. Et les usines italiennes actuelles pourraient offrir une solution rapide afin de produire des voitures supplémentaires destinées à l'exportation vers le continent américain.

Fiat serait prête même à renoncer à la fermeture de son usine historique turinoise et envisagerait le début de la production dès 2014 de deux nouveaux petits SUV dans l'usine de Melfi, dans le sud de l'Italie. Ces modèles seraient annoncés comme les futurs remplaçants de la Jeep Compass et Patriot.

L'usine de Cassino, entre Rome et Naples, pourrait aussi se voir confier l'assemblage de la future Chrysler 100, modèle compact qui pourrait compléter la gamme actuelle des Chrysler et remplacer en Europe la Lancia Delta. L'usine pourrait même renforcer la production de la prochaine génération d'Alfa Romeo Giulietta, également destinée à être exportée aux Etats-Unis prochainement.

Le groupe italo-américain a néanmoins réagi en indiquant que ces déclarations étaient purement des spéculations, notifiant que l'heure était à l'économie puisque le groupa avait suspendu ses investissements en Italie et que le constructeur italien se préparait à une longue et difficile période de redressement financier.

Néanmoins, on aurait appris que la direction du groupe tient actuellement depuis dimanche 21 octobre 2012 une séance particulière. Envisageraient-ils quand même de revenir en arrière et de permettre au PDG Sergio Marchionne de lancer son vaste projet de reconquête et d'obtenir enfin le transfert du siège mondial aux Etats-Unis.

Et, car il y a quelques semaines, la possibilité de cet éventuel transfert rejaillissait avec la spéculation des médias américains comme quoi la direction prévoyait de créer une nouvelle entité, permettant de différencier la direction générale du groupe de ses marques. Certes laissent sous-entendre que le nom de la société aurait déjà été déposé.

Alors, "Wait & See"…